De Bayrou à Lecornu 1 ou de Lecornu 1 à Bis-Cornu
Ou comment faire trinquer la classe ouvrière en épargnant la bourgeoisie et le patronat !
Macron, Sébastien Lecornu et leurs médias complices ont amusé la galerie pendant des semaines alors qu’en coulisse, Bercy continuait de préparer un budget d’austérité calqué sur celui déjà proposé par Bayrou pour 2026.
Malgré les artifices annoncés pour échapper aux votes de censure, l’énième forfaiture des Socialistes… les budgets de l’État et de la Sécurité sociale qui vont être concrétisés par Sébastien Lecornu en Conseil des ministres, sont en droite ligne de la politique défendue par Macron depuis son arrivée au pouvoir.
Lecornu reste guidé par les préceptes de la politique de destruction sociale, chère au Macronisme.
Le budget prévoit une hausse de 6,7 milliards pour la défense pour porter le budget à 57,1 milliards d’euros en 2027 contre 50,5 milliards cette année, soit une hausse de 13 %.
Pour financer leur marche à la guerre, il faut encore nous faire les poches :
30 milliards d’euros de coupe dans les services publics ! L’année blanche est maintenue et les baisses de budget de l’Etat et des collectivités territoriales également ! Comme prévu les baisses de niches fiscales toucheront essentiellement les classes moyennes (Suppression abattement 10 % sur les impôts des retraités par exemple).
Ils mettent en place une sous-taxe du patrimoine qui exclut les biens professionnels et donc rate sa cible (1,5 Mds de recettes attendues contre 20 Mds pour la taxe Zucman).
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale conserve non seulement toutes les attaques du plan Bayrou sur la santé, mais en ajoute aussi.
Les travailleuses et travailleurs doivent intégrer que les dramatisations à l’excès des déficits et de la dette, dont les politiques sont les seuls responsables avec la complicité des médias aux ordres, sont orchestrées pour nous dépouiller socialement de tous nos conquis sociaux !
Les syndicats jaunes qui revendiquent la retraite à point et par capitalisation et qui accompagnent le patronat dans la destruction de notre système par répartition (400 milliards d’euros dans le viseur de la finance), sont les complices de toutes nos régressions sociales !
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